jeudi 18 février 2016

Deux semaines en Europe où Bowie s’est mêlé à l’écoute de Climachauska, Ana Cláudia Lomelino, et Wilson Das Neves


Aujourd’hui…Et oui, le temps passe vite à certaine occasion, et l’heure de refaire ses bagages a sonné pour retourner à São Paulo. Une semaine dédiée à une intervention chirurgicale bénigne, plus une semaine de grippe, et quelques jours pour des affaires d’ordre personnel, et on s’apprête déjà à quitter le sol belge gelé (mais un froid qui me manquait!) pour la chaleur sêche et l’air polluée de la mégapole brésilienne.
Est-ce à dire que je ne me suis pas occupé du site
Tropicalia MPB? Que nenni!
Ceux que travaillent sur des blogs et des sites divers savent que le temps de maintenance de ceux-ci est plus important dans leurs coulisses, qu’il n’y paraît quand vous le visiter. 



Et puis, on profite pour rajeunir son notebook, qui parfois semble avoir une vie indépendante de votre volonté! Depuis le dernier post du présent blog, il y eut la première chronique de 2016: l’album de Eduardo Climachauska; le début d’une rubrique, “Bioclips”, pour présenter un peu plus simplement – pour les non-brésiliens principalement - , une biographie courte basée sur un ou deux clips de qualité sonore acceptable (ce fut le cas de Ana Cláudia Lomelino et Wilson Das Neves); une galerie de photos supplémentaire (celle de juillet 2014, on va tenter de se mettre à jour le plus vite possible) et, hélas, un podcast que je n’ai pas eu le temps de mettre en ligne, à moins qu’avec un dernier coup de rein…. 






Claudia Lomelino (pochette du disque "Maeana")





 Ces jours passés à Bruxelles furent surtout marqués par le décès de David Bowie, qui nous a quitté un peu trop tôt à mon goût (69 ans), et qui, rien que pour nous emm…contrarier, nous sort un album qu’on espérait plus, “The Black Star” (2016), surtout quand on fut un fan de l’oeuvre de l’artiste anglais, jusqu’à “Scary Monsters” (1980).
Car oui, “fan” (même un peu excessif), je le fus, jusqu’à parcourir quelques capitales d’Europe pour chercher des pièces rares ou des albums pirates. Depuis “Let’s dance” (1983), ce que Bowie a produit m’a peu ou ne m'a plus intéressé, à part “Outside” (1995) et, contrairement à ce qu'en dit la critique en général, l’album “Hours” (1999). Mais ce fut l’occasion d’essayer d’étudier le pourquoi de ce génie qui n’arrive plus à la hauteur de son oeuvre des premières véritables années de créations. Et c’est là que l’on découvre que l’on a vu ou jugé l’artiste sous un mauvais angle, comme une entitée sur cinq décennies. C'était une erreur. 

Bowie l’avouait lui-même, il avait besoin de “Let’s dance”, pour raison d’argent, et avoué que la décennie des 80’s était à oublier avec “Tonight" (1984), et “Never let me down” (1987), deux disques indigestes.
À partir de “Black tie white noise” (1993), on a affaire à un autre artiste, ou simplement à un David Bowie sans maquillage, mais toujours l’esprit inquiet. Ainsi, j’ai délibérement écouté le reste de son oeuvre à partir de cet album de 1993 (incluant l'épisode Tin Machine) et pas une minute de ce qu’il avait produit entre 1970 et 80, pour constater que sa production jusqu’à “The Blackstar”, valait bien plus que je ne me l’étais imaginée, ayant été hypnotisé par Ziggy, Aladdinsane, The Thin White Duke, la période berlinoise, et le clown blanc de “Scary Monsters”

Mais si je ne suis pas ici pour disserter sur Bowie, mais c’est aussi grâce à lui - en tant que thème d’article -, que je fus engagé au Télémoustique dans les années 80’s… Et puisqu’on parlait de clips, j’ai paticulièrement été séduit par l’hommage rendu par Lady Gaga aux 58ème Grammy’s awards, qui en 7 minutes à réussi à rendre l’essence et la force créatrice du Caméléon… Mais il est l’heure, et d’autres merveilles musicales m’attendent (disons plutôt que je les attends) au Brésil…

Aucun commentaire:

CE BLOG EST DÉDIÉ AUX CURIEUX QUI AIMERAIENT CONNAÎTRE L'ART ET LA MUSIQUE POPULAIRE BRÉSILIENNE. UNE OCCASION POUR LES FRANCOPHONES DE DÉCOUVRIR UN MONDE INCONNU OU IL EST DE MISE DE LAISSER SES PRÉJUGES AU VESTIAIRE.